Paradoxalement, alors que nos médecins n’ont jamais été aussi nombreux, les déserts médicaux s’étendent d’année en année. Départs à la retraite, crise de vocation de la médecine générale libérale… A horizon 2025, si aucune solution concrète n’est mise en œuvre, la France aura perdu un quart de ses médecins généralistes.
Quand on connait l’importance du médecin dans nos communes rurales, on comprend aisément que cette pénurie freinera le développement des communes les moins bien loties. Parce que l’égalité des territoires passe aussi par un égal accès aux soins pour tous les Français, j’ai alerté la Ministre des Solidarités et de la Santé sur les moyens envisagés par le gouvernement pour promouvoir la médecine de ville et attirer de nouveau les professionnels de santé dans nos communes rurales. Nous devons inciter les médecins à s’installer dans ces territoires bien souvent touchés par la pénurie. Nos villages doivent bénéficier d’une offre médicale digne de ce nom !
A l’Assemblée nationale, j’ai déjà proposé de faire bénéficier de l’exonération totale de l’impôt sur les bénéfices les médecins généralistes libéraux qui s’installent dans les zones « sous-denses ».
Nous devons impérativement maintenir ce service public de proximité si nous voulons continuer à faire vivre nos villages !
